Un peu de changement [ Libre ]

A peine sorti de son dernier cours de la journée, Las’ dégaina immédiatement son portable qui n’avait pas arrêter de vibrer durant le cours et qu’elle avait tenté d’ignorer. Le numéro de son patron au NY Times s’affichait au moins cinq fois dans les dernières vingt minutes. Après s’être fait plutôt mal recevoir elle raccrocha un sourire aux lèvres.
Depuis qu’elle avait décroché ce job de photographe stagiaire Lascarena avait vu bon nombre de ses clichés publiés mais jamais en bonne position dans le quotidien. Bien sur elle ne s’attendait pas à faire là une après seulement deux mois de travail mais tout de même, couvrir les rubriques des constats d’assurances ou des protestation dans les ruelles des NY des pauvres chômeur, cela ne figurait jamais en première page, ni en deuxième d’ailleurs, si sa photo se trouvait avant la page 10 elle pouvait être contente.

Mais après le téléphone qu’elle venait de recevoir, cela risquait de peut être changer. Bien sur la mode n’était pas son truc. Oui elle faisait des efforts pour toujours être au top et cultivait une certaine élégance, mais cela tenait d’avantage à l’assurance et au charme de la jeune femme qu’aux vêtements qu’elle portait. Mais pour une fois couvrir l’ouverture d’une boutique de fringues pouvait faire du bien à son début de carrière de photographe. Une énième grande marque ouvrait une nouvelle boutique sur la cinquième avenue et c’est à Las’ qu’incombait la tâche de faire les photos qui iraient avec l’article. Article dont elle ignorait complètement le contenu puisque aucun collègue ne serait sur place, ne voulant pas se déplacer pour un sujet aussi futile.

Elle arriva donc à proximité de la nouvelle boutique, son appareil photo autour du cou, commençant à prendre des clichés d’ensemble, montrant la foule qui se pressait devant la nouvelle enseigne. Voyant la nature de la marchandise vendu dans la boutique, se rapprochant elle se mis contre le mur et s’accroupi, prenant en rafale, les dizaines de jambes affublée de chaussures de marques toutes plus horribles, chères et inconfortables pour faire du shopping qu’il pouvait y avoir dans tout New York.

- Si ce n’était pas pour le Times, tu peux être sur que ce serait de bonnes photos…

Bien sur elle disait cela plus pour elle-même que pour interpeller quelqu’un en particulier. Mais apparemment sa phrase n’était pas restée sans intérêt pour la personne qui se trouvait près d’elle à cet instant et qu’elle n’avait pas remarquée.

Enfin une journée de libre pour Mister Je peux me la péter d'avantage en étant tout seul sans pour autant trainer toujorus deux escortes non loin de sa personne, comme s'ils ne paraissaient pas assez visibles en étant à quelques mètres de Matheen. Il avait bien évidemment des gardes du corps personnel en plus de ceux qu'il peut avoir dans sa propre entreprise. Mais ayant envie de faire quelques petites folies sans pour autant donner des ordres à des personnes qui commencent sérieusement à le gaver monstrueusement, il décide alors d'échapper à leur regard pendant quelques minutes en étant dans une rue perpendiculaires à la cinquième avenue.

C'est en avançant de quelques pas qu'il remarqua non au loin, une jeune femme âgée d'une vingtaine d'année, de caractère assez suspicieuse et curieuse de nature, elle en donnait l'air.. mais il ne fit attention et continua son chemin jusqu'à ce qu'il rencontre un petit garçon qui s'était perdu et qui n'avait plus ou aller. Pleurant misère et mère, Matheen décida de prendre quelques initiatives afin de bien vouloir réagir d'abord en tant qu'humain et ensuite en tant que futur père, s'il le devient, e qu'il espère être dans quelques temps mais rien n'est encore probable même si ses envies de le devenir s'accroient de jours en jours..
Quoi qu'il en soit, il mit son genoux à terre de façon à être approximativement à la même hauteur que le petit garçon, sortit son mouchoir personnel et lui essuya ses larmes en lui relevant la tête par son menton, si mignon et si doux, encore bien imberbe. Il lu dit quelques paroles appaisante et téléphona directement à une agence des enfants perdus dans New York même pour qu'ils prennent le plus rapidement possible en charge de l'enfant qui venait de s'égarer, éloigné de sa mère très insouciante ou le contraire, morte d'inquiètude !
Etant un homme extrêmement aisé, les "secours" arrivèrent plus tôt que possible, allez savoir pourquoi Peut être est-ce parce qu'il est très riche ou encore qu'il est un homme important dans de nombreuses affaires judiciaires..

Matheen décida de continuer son chemin tout en étant sur ses gardes car la presse n'était jamais loin de sa personne et il avait pour une fois dans sa vie, être seul et profiter de ce qu'il pouvait avoir pour lui seul, rien qu'une seule fois au moins ! Son regard se porta sur une fille assez belle, d'une beauté extraordinaire mais qui ne laissait vraisemblablement rien échapper, car son regard était aussi vif qu'abstrait, car il semblait avoir perdu toute notion d'exitance et de joie de vivre... Elle était suspectée d'être une journaliste aux yeux de Matheen qui faisait bien évidemment semblant de regarder une vitrine...

Proche de l’entrée de la boutique, Las’ ne pouvait s’empêcher de sourire en entendant ce que certaines jeunes femmes proches d’elle pouvaient raconter. Cependant, tout individu normalement constitué n’aurait pas entendu autre chose que le bruit lancinant des tallons aiguilles qui claquent sur le sol, les froissement des tissus, mais pas pour Lascarena, puis son sourire s’effaça lorsqu’une voix se fit entendre plus distinctement que les autres dans sa tête.

Même si elle était aujourd’hui plutôt habituée à masquer toutes émotion lorsqu’une voix se faisait entendre dans sa tête. Non elle ne se parlait pas à elle-même, mais c’est les autres qu’elle entendait, leurs craintes, leurs pensées.
Se relevant elle scruta qui pouvait être la femme qu’elle entendait, une femme prise d’aussi violente crainte ne devait pourtant pas être difficile à repérée quand même. Pourtant rien à faire elle entendait les lamentations d’une femme plus que déprimée, c’était limite si Las’ ne commençait pas à s’inquiéter pour la santé mentale de cette jeune femme. Regardant de tout côtés, c’est elle que les gens devaient prendre pour une folle à présent. Comme si elle se souciait de ce que les gens pouvaient penser d’elle …

Puis peu à peu la voit disparut de la tête de Lascarena, plus rien, le silence total, d’habitude elle arrivait très bien à contrôler ce don, c’est elle qui décidait d’écouter ou non ce que pensait telle ou telle personne et non pas l’inverse comme cela venait de se produire.
Debout sur le trottoir, ses yeux scrutant la foule elle reprit quelque peu contenance, son appareil photo en main, prenant de nouvelles rafales de clichés des clients de cette fameuse boutique. Vérifiant instinctivement l’écran de son appareil elle n’en revient pas quand dans la foule elle reconnu un visage. Dans la foule n’était pas le mot juste, plutôt derrière la foule le visage d’un jeune homme reteint son attention. Elle ne le connaissait pas personnellement mais pour avoir vu son visage un nombre incalculable de fois dans les médias elle reconnut aisément les traits charmeurs de Matheen Fitsburgh. Elle se replaça dans l’angle d’où elle avait prit le cliché et leva les yeux pour se retrouver presque nez à nez avec le jeune homme, qui bien que souriant n’avait pas l’air des plus ravi de voir que la jeune femme portait un appareil photo autour du cou.

"Mademoiselle me parait quelque peu curieuse pour me prendre en photo.. Vous savez que je peux porter plainte pour des prises de photos non désirées... ?"

Matheen avait quelque l'air sérieux mais il se reprit et répliqua :

"Si vous voulez vraiment me prendre en photo il n'y a pas d eproblème, vous n'aviez qu'à me le demander et je me ferais une joie de poser pour une si jolie créature"...

Il pouvait paraître assez culoté pour pouvoir parler de la sorte mais il n'avait honte de rien et parler l'esprit ouvert avec un sourire des plus narquois et un penchant pour le sarcasme bien évidemment. Se trouvant juste devant la demoiselle, il préféra s'écarter quelque peu d'elle pour la laisser prendre son souffle et trouver une parade quelconque aux phrases que venaient d'ennoncer inlaissablement, Matheen.

"J'ai envie d'un café, pas vous ?"

Serait-ce une invitation que ferait Matheen à la jeune demoiselle qu'il ne connait même pas ? Matheen n'avait en aucun cas une mauvaise intention de faire quoi que ce soit de néfaste à la jeune femme mais quelques soupçons le visitaient quelques fois.. son audace et sa ténacité faisaient rages sans pour autant gardant la sourire et son air de Gentleman au devant d'une si ravissante jeune femme qui expiait tout mouvements et paroles du jeune homme, enfin elle en avait vraisemblablement l'air, on ne pouvait en dire plus sur son regard, elle était bien mystérieuse et Matheen avait bien du mal à cerner son regard même si il était très doué pour cela d'un côté, la différence se remarqua au premier abord.
Il attendit la réaction de la jeune femme, en gardant son calme tout en restant mobile comme un petit qui voulait réciter une poèsie devant sa salle de classe, patientant une note des plus correctes de la part de son professeur. La différence ici est la suivante, la note allait être attribuée par la jeune femme qui semblait être une journaliste novice dans le milieu bien curieuse mais qui semblait tout à fait méfiante et c'est un bon point déjà pour elle...
Matheen pouvait très bien briser ou bien brûler son appareil mais il n'en fit de même et préféra attendre sa réponse avant de passer à l'acte sans pour autant réfléchir, juste en agissant.

La phrase que Matheen lui envoya ne la surprit pas, venant d’un homme comme lui elle s’y attendait pour tout dire. Elle pensait même qu’il aurait pu réagir plus violement, plus au niveau verbal que physique toutes fois…

C’est avec une certaine méfiance et un peu de provocation qu’elle lui répondit. Sans perdre de son aplomb, Las’ le regarda droit dans les yeux et répondit à son tour.

- C’est vrai que vous devez être habitué aux tribunaux… la rançon de la gloire comme on dit…

Instinctivement elle regarda autour d’elle, presque étonnée de ne pas voir surgir des gorilles lui tomber sur le dos pour avoir osé dire quelque chose qui pourrait être mal interprété par Matheen. Mais au lieu de cela il lui disait qu’elle n’avait qu’à demander pour le prendre en photo. Elle fut tentée de se laisser aller à lire dans son esprit mais elle se retint. Autant user de moyens conventionnels pour savoir ce qu’il avait derrière la tête. Ses gorilles n’étant apparemment pas dans les parages elle répliqua à nouveau une pointe de provocation dans la voix, qui avec son superbe sourire passerait certainement très bien auprès du jeune homme.

- Désolée de vous décevoir mais pour une fois ce n’est pas vous qui êtes au centre du sujet. Qui aurait pensé qu’en photographiant une foule de femmes hystériques se rendant dans une boutique de fringues je vous remarque au milieu ?

On pouvait toujours lire une certaine méfiance dans les yeux de Lascarena quand à son grand étonnement il dit avoir envie d’un café, lui demandant si elle partageait cette envie. Sur le moment Las’ crut être dans l’un de ses nombreux rêves. Ceux dans lesquels elle travaillait comme tous les jours à faire des photos qui soit seront publié en format microscopiques dans les dernières pages du Times, soit jeté directement aux oubliettes, et se retrouvait en présence qu’une personne, d’un événement, bref de quelque chose qui l’éloigne de son sujet de départ et qui s’avère, non seulement intéressant pour elle mais aussi pour sa carrière.

Mais à en croire une jeune femme qui venait de la bousculer, Las’ était bel et bien réveillée. Et se trouvait en présence d’une personne des plus influente de la ville qui sous entendait lui proposer d’aller boire un café. Sa curiosité, son instinct de journaliste fut piqué à vif. Même si son reportage photo n’était pas terminé elle ne pouvait pas manquer une occasion pareille.
Croisant les bras sur sa poitrine et regardant Matheen en souriant avec toujours cette pointe de méfiance dans le regard elle l’interrogea.

- Vous voulez tenter de m’amadouer avec un café pour que j’efface mes photos de vous Monsieur Fitsburgh ?

"Monsieur Fitsburgh est mon père, très chère demoiselle, vous pouvez très normalement m'appeler Matheen ou encore Mat', il n'y a pas de problème, je ne me sens en aucun cas outré par un tel surnom de votre part, et au contraire je m'en réjouirais d'avantage !
Pour ce qui du fait que vous m'avez remarqué oui ou non parmis une foule de femmes hystériques, je m'en moque éperduement puisque nous sommes actuellement en conversation et peut importe ce qui a pu déclancher cela", c'est à ce moment où il esquissa un sourire radieux, "et enfin n'oubliez pas que je dois avant tout une certaine preuve de respect envers de si belles demoiselles telles que vous, très chère ; ce n'est en aucun cas la conduite que doit entretenir un Gentleman et ce sera une insulte pour mon propre égaux avant de vous insulter personnellement..
Quoi qu'il en soit ma proposition tient toujours et je serais charmé d'avoir une compagnie aussi douce, agréable et chaleureuse que la votre, très chère".

Matheen avait fait un enchainement de réponse sans pour autant pouvoir bouger ou établir un geste qui pourrait nuire à sa carrière et bien sûr à sa personne. C'est bien évidemment en ayant un regard assez sur de lui, bine confiant, assez attirant et pompeux, qu'il proposa une seconde fois à la jeune femme de bien vouloir l'accompagner dans un Café dans le but de discuter un peu mais ses intentions n'étaient pas du tout, mais alors pas du tout néfastes vu qu'il voulait juste la connaître un peu plus.
Mais soudain, une question assez pertinante lui vint à l'esprit...

"Ce que je peux être étourdi, je n'ai pas eu le temps de demander votre prénom, ce me serait quelque peu utile, non pa spour vous dénoncer à quoi que ce soit, je vous rassure, loin de là, et je suis un homme de parole, je tiens toujours parole !"

Les gardes de Matheen se tenaient prêt à réagir en cas de pépin assez particulier mais il n'en fit de même et laissa passer les paroles assez directives de la jeune femme destiné à la nuisance de Matheen, peut être que oui, peut être que non, qui sait ?
Quoi qu'il en soit, Matheen regardait la jeune femme avait un autre oeil à présent qu'il a entendu sa voix, et un autre sourire vint s'ajouter à ses lèvres suivant son humeur des plus particuliers... un sourire, un vrai, cela faisait bine longtemps qu'il n'avait pas eu un sourire aussi resplendissant, bien longtemps... Il la contempla de fond en comble et son regard devint bien plus interessé, plus profond, signifiant l'envie et la curiosité.
Quel était-ce ce nouveau regard qui venait troubler l'esprit de Matheen, lui-même en personne, ce regard qui pouvait paraître des plus mystérieux ?

Sa première phrase faillit la faire mourir de rire, elle n’avait entendu cela que dans les films et il faut dire qu’elle trouvait cette tournure de phrase un peu ridicule, mais elle ne dit rien après tout il était un homme important et le contrarier aurait put lui être fatal.
Lascarena, tout autant curieuse qu’étonné par le débit de paroles dont il faisait preuve l’écoutait se lancer dans une tirade lui chantant presque les louanges de cette rencontre fortuite… hé bien on peut dire que quand il était lancé il ne s’arrêtait pas lui. Elle ne résista pas à lire dans son esprit. Ho non pas pour essayer de savoir des choses intéressante pour un article, non, juste pour savoir si ce qu’il disait était en accord avec ce qu’il pensait ou s’il ne tentait pas juste un numéro de charme comme bon nombre d’hommes le font systématiquement.

Lorsqu’il s’arrêta, lui redemandant si elle acceptait de se joindre à lui pour un café elle le regarda avec un sourire un peu plus franc que tout à l’heure.

- Vous parlez toujours autant et aussi rapidement ? C’est possible de parler avec vous ou vous faites les questions et les réponses en même temps aussi ?

Elle vit au sourire qui se dessinait sur les lèvres du jeune homme qu’il le prenait avec humour, heureusement sinon elle aurait risqué de se retrouvé étalée à plat ventre sur le trottoir immobilisé par les gorilles de Matheen.

Remarquant son manque de tact en mentionnant le fait qu’il ne lui avait pas demandé son prénom, lui certifiant que c’était juste pour sa culture personnel et non pas pour en abuser à des fins déloyales. De plus il lui avait demandé de ne pas l’appeler Mr. Fitsburgh alors pourquoi lui dévoilé tout, de son identité. Il voulait prénom, très bien il l’aurait mais ce serait tout pour le moment, du moins jusqu’à ce qu’il ne pose plus de questions autours d’un café.
Elle lui tendit sa main, se présentant à son tour.

- Et bien Matheen, enchanté de vous rencontrer, moi c’est Lascarena. Alors vous m’emmenez où pour ce café ?

Bien évidemment Matheen ne pouvait qu'être franc et juste envers une demoiselle même si il était de nature assez maléfique et particulièrement contradictoire les trois quart de son temps. Mais en ce moment là, il avait voulu un peu changer et de voir ce que ça pouvait donner étant assez joueur et humoristique. Ce rôle lui allait assez bien car la jeune femme avait l'air de se plaire avec un homme aussi riche. Avait-il enfin trouver quelqu'un avec qui parler "normalement", sans pour autant évoquer les notions de travail, d'argent ou encore d'amour. Et oui ! Matheen trouvait ce sentiment totalement et irréfutablement inecessaire et inintéressant. Ce sentiment auquel il n'avait pas voulu prêter allusion mais même si il éprouve quelques désirs pour Hannah Everton, une jeune femme d'une vingtaine d'années, auquel il avait jadis succombé au charme d'une femme ravissante et machiavélique soit dit en passant. Confiance ou Doute étaient au sein même du jeune homme qui ne savait même plus quoi penser de lui-même. Il se remettait souvent en question mais ne voulait en aucun cas subir une nouvelle dose de chagrin, de désespoir et surtout de regret, regret d'avoir été aussi aveugle d'esprit, ne s'étant pas rendu compte à quel point on pouvait le mener par le bout de son nez...
Mais l'histoire s'écrivait de minutes en minutes et il devait en ce moment même aller dans un café et discuter tranquillement avec une demoiselle qui paraissait des plus mystérieuse et méfiante à propos de tout et de rien.

"Soit.. je suivrais Mademoiselle Lascarena s'il le faut", dit-il en esquisant un sourire bien plus remarquable, illuminant plus d'un regard, mais il le fit dans la plus grande simplicité, comme si cela était normal pour lui, une simple journaliste "fréquentant" un homme d'affaire d'une importance colossale.

Il décida de la suivre sans pour autant penser à ce qui pouvait l'attendre, il voulait juste avoir quelqu'un avec partager, une petite rencontre ne pouvait pas lui faire le grand mal et puis ses intentions ne consernaient seul son propre avenir, avoir une amie, sur qui compter et parler avec la plus grand esimplicité... mais où était cet avenir auquel il pouvait prêter allusion ? Il était loin de tout cela, lui qui avait tant souffert, il espérait retrouver et renouer une lumière à laquelle il pouvait enfin y jouir et découvrir les vrais plaisir de la vie...

Restant méfiante au premiers abord, la jeune femme se surprit à constater que Matheen semblait quelques peu différent de l’homme que les médias montrait. Rien que le fait qu’il se débarrasse des ses gorilles semblait montrer qu’il n’avait peut-être pas envie qu’on le remarque absolument.

Mais la méfiance était une seconde nature pour Lascarena. Et il faut dire que le don qu’elle avait développé n’avait pas vraiment aidé. Depuis toujours elle avait une tendance à faire confiance aux gens et à se retrouvée déçue, elle avait donc appris à se forger cette espèce de carapace qui décourageait bien des gens à l’aborder. Mais il avait suffit d’une fois, une seule fois ou elle avait voulu faire à nouveau confiance. Elle avait baissé sa garde et s’était bercée d’illusion pendant un bon bout de temps. Vivant ce que toute personnes rêvaient de vivre. Elle faisait des études, n’était pas riche du tout mais plutôt heureuse, entretenait une très bonne relation avec son père et avait des amis plutôt sympa et un jeune homme qui l’aimait. Ou plutôt qui jurait n’aimer qu’elle.

La chute avait été bien brutale pour le jolie blonde, les illusions avaient complètement altérées son jugement sur l’homme avec qui elle s’apprêtait à partager le reste de sa vie.
C’est pour cela qu’au début elle avait détesté avoir développé cette faculté, ce don qui un jour lui avait permis d’entendre ce que pensait certaines personnes.

- Alors comme ça, c’est à moi de choisir où aller prendre un café ? Il me semble que l’invitation vient de vous, vous manquez à ce point d’initiative ?

Elle le provoqua gentiment ajoutant en désignant la rue d’un signe de tête.

- Vous savez moi je ne viens pas de ce genre de quartier et les endroits sympas, s’il y en a, je ne les connais pas vraiment. Et j’éviterais de venir traîner dans mon quartier si j’étais vous…

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